Au bord du lac

Dans les bois de Cynesta, se trouvait un endroit paradisiaque, où toutes âmes troublées aimaient venir s'apaiser. Ce lieu était situé au bord d'un lac, la végétation s'était étroitement liée avec l'eau, si bien, que l'on voyait à peine la délimitation entre le lac et l'herbe qui l'entourait. L'eau était d'un bleu turquoise qui étincelait grâce aux quelques rayons de soleil qui semblaient transpercer les feuilles des arbres, donnant ainsi une teinte verte à ce qui ne l'était pas encore.
[HRP : Un endroit à faire à faire gerber les nains ]
Cette endroit était longé par une foret très dense, assez sombre et cauchemardesque. On y voyait parfois des lueurs rouges écarlates parcourir bois. Cette foret contrastait parfaitement avec la zone près du lac, faisant ressortir toute sa beauté et sa sérénité. Une frontière nette séparait les deux zones, une limite entre l'ombre et la lumière, jonchée de petit tas d'os et de cendres, seules choses qui restaient des êtres malfaisants qui ont essayé de perturber le calme de la zone onirique.

------------
Sort :
Lumière
Rayon de givre
Fatigue
Ténèbres
Bourrasque
Tentacules
Illumination
Colonne de feu
Défense Magique
Boule de Feu à retardement
------------

Contrairement à son habitude, Låtsasvän était seule, allongée dans l'herbe, à rêvasser. Peut être attendait elle quelqu'un. Elle ferma les yeux un bref instant, et ne ressentait rien. Pour la première fois, elle était seule. Réellement seule. Cela n'avait rien d'angoissant. Låtsasvän ne savait pas ce qu'était l'angoisse. Elle se laissa porter par les bras de Morphée.

*Poe ! Reveille toi ! Il y a quelque chose qui nous regarde !!*

"Hum ? Iléo ? ça fait bien longtemps que je ne t'ai pas vu, mais de qui parles-tu ? Qui nous regarde ? "

*Je ne sais pas, je sens leur présence...J'ai peur de déployer mon oeil unique... Ils risquent de le manger... Ils ne sont pas nets ces gens là*

"Tu es sûr que ce n'est pas Varg ? Il aime me regarder dormir..."

*Bon, tu n'as pas l'air de vouloir comprendre, je vais voir par moi même*

Iléo disparu dans les bois

"Je ne le comprendrai jamais..."

Låtsasvän ferma de nouveau les yeux, mais cette fois en se concentrant sur ce qui se passait autour d'elle, non qu'elle avait peur, mais elle attendait le retour imminent d'Iléo

Låtsasvän Neuros en avait marre d'attendre le retour d'Iléo, c'est vrai, si il était mort dans la forêt, c'etait uniquement de sa faute, et de toute façon, Låtsasvän Neuros n'en avait rien a faire de la disparition d'Iléo, mais il lui devait quand même une tarte aux fraises, et Låtsasvän Neuros aimait beaucoup les tartes aux fraises, le fait d'avoir du en donner à Iléo un jour pour de dépanner l'avait traumatisé.

Låtsasvän Neuros décida alors d'aller dans l'obscurité, suivant l'odeur alléchante d'une tarte aux fraises. Elle regarda aux sols, et découvre de petites fraises des bois. Elle décida de s'agenouiller pour en ramasser, mais plus loin dans la noirceur des bois, elle vit de petites lueurs rouges écarlates, qui brillaient plus que cents soleils.

"Hum ! les bonnes fraises !"

Au fur et à mesure que Eldoniel tendait l'oreille, le son s'affinait. C'était bien une voix, une petite voix fluette de jeune femme, qui semblait parler toute seule, et, même s'il n'entendait pas tout, semblait tenir des propos étrangement incohérents.

Mais alors qu'il se laissait aller à l'écoute de ce doux son, un bruit bien plus puissant et effrayant retentit alors dans la forêt: un rugissement. Trop puissant pour être celui d'un chien. *Sans doute un loup, se dit Eldoniel, mais hurlé avec une telle rage... oh non!*
Le rugissement avait été suivi d'un cri de femme: la petite voix et le gros hurlement provenaient sans doute du même endroit! Se précipitant vers l'origine des sons, il constata alors l'horreur de la situation: effectivement, presque un loup, mais avec une rage déchainée, c'était un énorme loup-garou qui jaillissait à l'instant d'un bosquet, devant une jeune fille vêtue d'une cape rouge qui, si elle avait l'air effrayée, semblait vite reprendre ses esprits.
La créature se dressait devant elle: mesurant presque deux mètres cinquante, le poil d'un gris sombre, le monstre se tenait debout sur des pattes puissantes aussi larges que le torse d'un homme. Sa gueule suintante de bave exhibait des crocs longs comme deux phalanges, alors que la bête brandissait une main dotée de longues griffes tranchantes comme l'épée la plus affutée.

Le demi-drow se trouvait à vingt pas derrière la bête, qui ne l'avait pas remarqué. D'instinct, voyant la jeune fille en danger, il poussa un hurlement, tout en lançant une de ses dagues dans le dos du monstre. Dans un grognement effrayant, le monstre se tourna alors vers lui.